Après avoir écarté les allégations selon lesquelles le requérant aurait apporté de l’aide à des miliciens hazâra et rappelé que, désormais, les Hazâra n’étaient plus persécutés en Afghanistan du seul fait de leurs origines ethniques, la Cour a estimé, documents d’information à l’appui, que l’apostasie de l’intéressé, converti au protestantisme après son arrivée en Europe, lui faisait craindre des persécutions en cas de retour dans son pays (CNDA 3 juillet 2018 M. N. n°18003724 C).