Le militantisme ancien et assidu de ce ressortissant gabonais au sein d’un parti d’opposition est tenu pour établi par la cour de même que le différend foncier aux motivations politiques l’ayant opposé au chef de son village. Ses craintes de persécutions sont étayées par des sources documentaires faisant état d’une répression sévère à l’encontre des opposants politiques. Des arrestations, des détentions arbitraires ainsi que des exécutions extrajudiciaires visant en particulier les militants de l’opposition, survenues après l’élection présidentielle qui s’est tenue le 27 août 2016, sont rapportées par le Département d’Etat américain, notamment.(CNDA 9 février 2018 M. B. n° 17039624 C)