Après avoir relevé certaines données issues de la documentation publique disponible soulignant l’existence, en Guinée, d’une liberté religieuse effective et d’un dialogue interreligieux serein, ainsi que l’absence de persécution systématique à l’égard des personnes converties, la cour a considéré dans le cas d’espèce que la démarche spirituelle du requérant d’éloignement de l’islam, qui ne s’était toutefois pas traduite, à la date de la décision, par une conversion effective à la religion chrétienne, n’avait été à l’origine d’aucune persécution de la part de son père, marabout et maître de talibé de Gaoual, vis-à-vis duquel l’intéressé n’avait pas sollicité la protection des autorités guinéennes. (CNDA 24 mai 2017 M. D. n°17000510 C)