Après avoir établi qu’il était originaire de la province de Ghazni et qu’il avait séjourné pendant six années en Iran, pays qu’il avait dû quitter au motif de discriminations le visant, la Cour a établi ses craintes en cas de retour au motif de son origine et de sa confession, au regard des persécutions dont cette communauté est victime tant de la part des talibans, dont les autorités afghanes tolèrent les agissements à des fins politiques, que d’individus revendiquant leur appartenance à l’État Islamique (CNDA 17 février 2016 M. A. n° 15025285 C+).