La Cour reconnaît la qualité de réfugié à un pentecôtiste érythréen ayant fui clandestinement son pays.

Jurisprudence
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Se situant dans le prolongement d’une jurisprudence bien établie relative aux risques induits par une sortie illégale d’Érythrée, la décision confirme qu’une telle appréciation est toujours d’actualité en se fondant sur le rapport d’enquête du HCR du 8 juin 2015. La Cour analyse en outre la crédibilité du motif religieux spécifiquement allégué en l’espèce à la lumière d’informations récentes sur la situation du culte pentecôtiste en Érythrée, tirées notamment du rapport que l’EASO a consacré à ce pays en 2015.S’agissant de l’établissement du parcours personnel de l’intéressé, la décision s’attache à répondre à une objection importante soulevée par l’Office relative à la langue parlée par le requérant, en s’appuyant sur des informations émanant de sources variées éclairant la situation particulière de la ville d’Assab, où sa famille s’était repliée en 1998 à la suite de son expulsion d’Éthiopie (CNDA 19 septembre 2016 M. H. n° 16017753 C).