La Cour, après avoir relevé que les violences interconfessionnelles ont connu une forte augmentation en Égypte depuis le début de l’année 2011, ciblant principalement les Coptes, comme l’attestent plusieurs sources d’information ainsi qu’une décision de la Cour européenne des droits de l’homme (M.E. contre France n° 50094/10 du 6 juin 2013), juge qu’un ressortissant égyptien de confession copte doit être regardé comme craignant avec raison d’être persécuté en cas de retour en Égypte en raison de sa religion, sans pouvoir bénéficier de la protection des autorités dont le comportement a pu être jugé comme ambivalent par des rapports d’ONG internationales (CNDA 6 avril 2016 M. A. n° 15028544 C).