Yémen : la Cour reconnait la qualité de réfugié à un journaliste partisan de l’ex-président Saleh.

Jurisprudence
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Saisie d’un recours par un journaliste ayant travaillé pour l’organe du parti de l’ancien président Saleh, la Cour s’est penchée sur les risques particuliers auxquels sont confrontés les journalistes qui constituent, lorsqu’ils sont perçus comme étant des opposants, des cibles de persécution privilégiées de la part des Houthis. Les faits de persécution allégués étant antérieurs à l’assassinat du président Saleh en décembre 2017, la décision s’est attachée à éclairer le contexte prévalant alors, marqué par une dégradation rapide des relations au sein de l’alliance entre les Houthis et les partisans de l’ex-président au cours de l’année 2017.Détenu et maltraité en février 2017 sous l’accusation fallacieuse d’intelligence avec la coalition menée par l’Arabie Saoudite, l’évolution de la situation au Yémen ne peut que confirmer l’actualité des craintes de persécutions de l’intéressé qui se voit en conséquence reconnaitre la qualité de réfugié (CNDA 25 novembre 2020 M. A. n° 19044153 C).